Face à l’ancien monde qui s’effondre, de simples citoyens inventent, humblement, là où ils sont, des actions collectives pour reconstruire le monde sur des bases nouvelles : plus solidaires, plus simples, plus respectueuses de l’humain et de la nature...
Consommation en circuits courts, covoiturages, jardins partagés, chantiers participatifs, trocs en tous genres, monnaies d'échange locales, projets d'habitat participatif, d'éco lieux …
L’individualisme, forgé dans l’euphorie de la croissance industrielle et de la consommation sans bornes s’essouffle : on réfléchit avant de partir seul-e au volant de sa voiture, on fait davantage attention aux étiquettes avant d’acheter un produit, on s’inquiète pour améliorer la performance énergétique de son logement…
Les repères culturels, les fondements économiques, les relations sociales qui ont eu cours depuis l’avènement de l’ère industrielle sont sérieusement ébranlés depuis quelques années.
La pression sur les ressources naturelles, les désordres climatiques, les fluctuations du prix du pétrole, l’effondrement du système économique mondial, les inégalités de plus en plus manifestes entre différents secteurs de la population, nous contraignent à transformer nos modes de vie.
Les changements qui s’imposent, inéluctables, urgents, sont vécus comme inquiétants par nombre de citoyens. Les repères anciens disparaissent alors que les nouvelles bases ne sont pas encore clairement dessinées…
voir "La permaculture humaine face aux enjeux climatiques"
L’alimentation, la santé, l’éducation, l’agriculture, l’énergie, la finance, la gouvernance… sont autant d’occasions de mettre en place de nouvelles pratiques, adaptées aux enjeux d’aujourd’hui: des pratiques qui prennent soin de l’humain et de l’environnement, qui répondent aux besoins présents tout en préservant l’avenir... Des pratiques ayant pour but le bien commun...